Mails, réseaux sociaux, vidéos en ligne, archivage de photos et de documents en ligne, etc. A l’ère du digital, nous multiplions tous nos usages du numérique.
Mais tout n’est pas virtuel, tout usage d’internet utilise des box, ordinateurs et des téléphones, des câbles, des routeurs, des centre de données (data centers) qui consomment autant de matière et d’énergie pour être fabriqués, transportés, utilisés et recyclés.
Voici la répartition des postes de consommations d’énergie générées par le numérique :
Une donnée numérique (mail, vidéo, requête web…) parcourt en moyenne une distance de 15 000km. En une heure, 8 à 10 milliards de mails sont échangés, 180 millions de recherches sont effectuées sur Google.
Voici le circuit d’envoi d’un mail :
Voici le circuit d’une recherche sur internet :
La vidéo à la demande :
Si l’envoi d’un mail ou une recherche sur internet consomment de l’énergie, le visionnage de vidéos en ligne constitue un niveau encore plus important de consommation d’énergie.
Par exemple, le streaming est un ensemble de ressources numériques mobilisées, pour un seul client regardant une vidéo à “usage unique”. Contrairement à la télévision, où un émetteur envoie la même information pour tous les spectateurs. L’impact est d’autant plus important que le consommateur veut un service rapide et sans hoquet. Résultat, tous les fournisseurs de services surdimensionnent les équipements, avec pour conséquence un gaspillage de ressources à tous les niveaux : des centres de données (data centers), aux équipements terminaux, en passant par les réseaux.
La vidéo digitale, ce sont des fichiers très lourds et qui grandissent avec chaque nouvelle génération de haute définition. Une plus haute définition équivaut à une quantité d’énergie plus grande pour maintenir un système prêt à télécharger cette vidéo vers votre appareil dans la seconde.
L’empreinte écologique du streaming devrait donc croître exponentiellement, d’autant que l’usage d’internet se diffuse toujours plus à travers le monde.