Héritiers des moulins à vent, les aérogénérateurs – plus souvent appelés éoliennes – utilisent la force du vent pour la transformer en électricité. La machine se compose de pales (3 en général) portées par un rotor et installées au sommet d’un mât vertical. Cet ensemble est fixé sur une nacelle qui abrite un générateur électrique. Un moteur électrique permet d’orienter la nacelle afin que le rotor soit toujours face au vent. Le vent fait tourner les pales entre 10 et 25 tours par minute. Le générateur transforme l’énergie mécanique ainsi créée en énergie électrique injectée dans le réseau en conformité avec les normes électriques applicables.
Il existe deux grands types d’éoliennes :
Les éoliennes les plus fréquentes sont à axe horizontal, mais il en existe aussi à axe vertical. Elles fonctionnent pour des vitesses de vent généralement comprises entre 14 et 90 km/h. Au-delà, elles sont progressivement arrêtées pour sécuriser les équipements et minimiser leur usure.
Source : ADEME
Les petites éoliennes les plus courantes, à axe horizontal, fonctionnent mal dans les zones urbaines où les turbulences sont importantes. Elles peuvent convenir en revanche dans les secteurs ruraux, en particulier dans les sites isolés non raccordés au réseau, si le potentiel éolien y est intéressant.
La force, la fréquence et la régularité des vents sont des facteurs essentiels pour que l’exploitation de la ressource éolienne soit intéressante, et cela quelle que soit la taille de l’éolienne. À moins de 20 km/h de moyenne annuelle (soit 5,5 m/sec), l’installation d’une éolienne domestique n’est pas conseillée.
Ainsi, même si la zone où vous habitez semble favorable à l’installation d’une éolienne, il est indispensable de bien étudier le vent au travers des données météorologiques locales et de réaliser des mesures. Ce travail doit être réalisé par un professionnel qui va évaluer la ressource de vent locale et la production électrique. Plus le paysage est vallonné, plus ces précautions sont absolument nécessaires car, du fait du relief, les situations peuvent varier de façon importante sur de faibles distances.
Source : ADEME
Non, les éoliennes dont l’axe de l’hélice est porté au-dessus du toit d’une maison par un mât, lui-même fixé par l’intermédiaire de consoles à un mur-pignon de cette maison, ne sont pas efficaces. Pire, elles peuvent endommager la structure même de votre maison et apporter des nuisances sonores.
Lire à ce propos la note rédigée par l’Association Française des Professionnels du Petit Eolien (AFPPE).
À partir de 2017, un nouveau dispositif de soutien sera mis en place sous la forme d’un complément de rémunération révisé pour les installations de moins de 6 éoliennes. La durée des contrats sera allongée à 20 ans afin de tenir compte les durées de vie des éoliennes. Le niveau de tarif sera fixé afin d’assurer une rentabilité normale des projets sur leur durée de vie. L’arrêté fixant les conditions et les modalités de ces contrats a été notifié à la Commission européenne.
Si le mât de votre éolienne ne dépasse pas 12 mètres de haut, une déclaration de travaux suffit.
Si le mât de votre éolienne dépasse 12 mètres de haut il faut déposer une demande de permis de construire auprès de la mairie de votre commune. Si elle dépasse 50 mètres, il est en outre nécessaire de réaliser une étude d’impact et une enquête publique. Lorsque la hauteur du mât est inférieure à 50 mètres, une notice d’impact suffit. Le permis de construire sera délivré par le maire lorsque l’énergie est destinée à l’autoconsommation ou par le préfet lorsqu’elle est destinée à la vente.
Enfin, une éolienne domestique, par la rotation des pales, produit un volume sonore faible. Ce frottement des pales contre l’air peut gêner des voisins. C’est pourquoi il est nécessaire de prévenir ses plus proches voisins, pour vérifier si, pour eux, une éolienne ne représente pas un trouble anormal du voisinage.
Source : Service-public.fr
Pour une installation de 1,5 kW à 8 mètres de hauteur, il faut compter aux alentours de 8 000 €.
Depuis 2016, l’éolien domestique n’est plus éligible au crédit d’impôt. Cependant, il est toujours éligible au programme « Habiter Mieux » de l’Anah et sa facturation est éligible au taux de TVA réduit de 10%.
Certaines installations éoliennes sont financées en partie grâce à l’apport de la population, qui peut également, dans certains cas, prendre part à la gouvernance du projet. Ainsi, avec de bons taux d’investissement, les riverains peuvent bénéficier des retombées économiques positives directes d’une telle implantation. Cette implication des citoyens dans le projet peut également jouer un rôle important dans son acceptation locale.
Voici quelques structures qui proposent de prendre part à des projets d’énergies renouvelables citoyens : Energie Partagée, LUMO, Lendosphère.
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