1er cas : Une SCI est composée de deux frères. Le logement est mis gratuitement à la disposition du fils d’un des associés. Des travaux vont être réalisés pour améliorer le logement.
Le fils de l’un des associés, en tant que locataire, pourra bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique dès lors que les travaux auront été facturés à son nom. La SCI pourra, elle, bénéficier d’un éco-prêt à taux zéro et de la TVA à taux réduit sur d’autres travaux.
2ème cas : Une SCI est composée de trois associés. Le logement est mis gratuitement à la disposition d’un des associés. Des travaux vont être réalisés pour améliorer le logement.
L’associé occupant le logement pourra bénéficier du CITE si la facture des travaux est à son nom et son adresse. Si la facture, réglée par la SCI, est établie à son nom, cet associé pourra bénéficier du CITE à hauteur de sa quote-part dans la SCI. La SCI pourra solliciter un éco-prêt à taux zéro si les travaux sont facturés à son nom. Les travaux éligibles au crédit d’impôt ainsi que les travaux qui leur sont induits et indissociablement liés bénéficieront du taux de TVA réduit à 5,5% (toutes conditions étant par ailleurs remplies). L’associé occupant peut également bénéficier d’une subvention de l’Anah si les conditions de ressources requises sont remplies par lui et par l’ensemble des associés de la SCI.
3ème cas : Une copropriété est composée de quatre logements, dont deux détenus respectivement par deux SCI. Seul un des logements détenus par les SCI est occupé à titre d’habitation principale par des locataires. Quelles sont les aides mobilisables par les SCI ?
Les SCI ne peuvent pas bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique, dans la mesure où les propriétaires bailleurs ne peuvent plus en bénéficier depuis le 1er janvier 2014. Toutes deux peuvent bénéficier de la TVA à 5,5 % pour les travaux d’amélioration de la qualité énergétique (toutes conditions étant par ailleurs remplies).
S’agissant de l’éco-prêt à taux zéro, seule la SCI dont les locataires occupent le logement à titre d’habitation principale peut bénéficier d’un éco-prêt « copropriétés » par l’intermédiaire du syndicat de copropriétaires (possible seulement si 75 % des logements, dans le cas présent trois des quatre logements, sont affectés à l’habitation principale) et, si besoin, d’un éco-prêt individuel complémentaire*. L’éco-prêt à taux zéro « copropriétés » sera sollicité par le syndicat des copropriétaires, puis la SCI le remboursera à hauteur de la quote part de ses lots pour les travaux sur les parties communes et les travaux d’intérêt collectifs dans les parties privatives. Le montant maximal des éco-prêts à taux zéro (individuel et copropriétés) sera alors plafonné à 30 000 € par logement.
* L’éco-prêt individuel complémentaire doit alors être demandé dans un délai d’un an à compter de la date d’offre de l’éco-prêt « copropriétés ».